mercredi 26 mai 2010

Grand concours @si-BdJ

Je me suis abonné récemment au très bon site  @rrêt sur image  qui prolonge le travail de l'émission disparu de France5 et a notamment pour objectif de décrypter le traitement de l'actualité dans les médias.

J'y ai retrouvé avec plaisir l'excellent Alain Korkos qui tient une rubrique dans laquelle il analyse les images qui font notre quotidien à la lumière de l'histoire de l'Art.

Le site  fonctionne sur abonnement (15 € par an pour les étudiants).  

J'ai une invitation pour découvrir gratuitement le site pendant un mois.  Je l'offre à qui me dira où se cache le sanglier ! ;) 

Edit: Une invitation a été gagnée... Mais ne soyez pas désespérés il m'en reste 4 autres à distribuer.



Source de l'image : l'incroyable blog  Agence Eureka

 

mercredi 12 mai 2010

lundi 10 mai 2010

Camila Moreno

"Deja que me vaya por siempre con el viento..." (Laisse moi m'en aller pour toujours avec le vent)

Je voudrais avoir l'énergie et la liberté créatrice de Camila Moreno ! Sa musique est ce que j'ai découvert de meilleur de la part de la jeune génération de musiciens chiliens. J'aime son univers visuel et musical, sa personnalité et son engagement contre la politique ultra-libérale qui fait tant de ravage au Chili...

"Milliones de represa en la tierra !" (Des millions de barrages dans la terre !)

Je vous laisse la découvrir au travers de ce très chouette clip récemment sorti. Vous pouvez aussi écouter d'autres chansons sur son MySpace.


samedi 8 mai 2010

Ce serait pire sans tourterelles ...


... ce serait pire sans l'or du ciel.

mardi 4 mai 2010

6 jours en Araucanie (2ème partie)

Dimanche 24 avril - La campagne givrée et les animaux de la ferme dans le soleil doré du matin composent un paysage bucolique d'une rare beauté.



Nous partons avec Maria-Jose pour la récolte de pignons d'Araucaria dans une campagne encore à moitié gelée. Emilie m'apprend la technique pour faire éclater les têtes et faire tomber les pignons. On utilise une corde que l'on lance au dessus de la tête et que l'on manipule ensuite comme un fouet à l'aide d'un baton ... vraiment pas facile !



L'AM avant de quitter Quinquen, je repars faire une ballade seul dans la forêt d'Araucaria. L'ambiance dans le sous-bois et juste magique ! Encore une fois je suis frappé par la noblesse de cette essence qui peux vivre plus de 1000 ans.



Lundi 25 avril - Je profite du calme pour travailler un peu. L'après-midi nous faisons quelques préparatifs pour l'expédition de demain. Je vais aussi me promener en amont de la vallée de Lonquimay jusqu'à un lac. En passant, j'admire le jeu de construction des anciennes clôtures entièrement en bois et autrement plus chouettes que les bêtes barbelés. Encore une fois je profite de la jolie lumière du soir.



Mardi 26 avril - Levé à 5h30 pour partir faire l'ascension du volcan Lonquimay ! Notre guide est Tomas le propriétaire du gite d'Emilie. Nous débutons l'ascension vers 7h avec une visibilité parfaite. A la moitié de la montée, un nuage commence à envelopper le sommet. A moins de 100 m du but nous décidons malheureusement de rebrousser chemin. La visibilité est devenue très mauvaise et les derniers mètres obligent un passage dangereux sur une étroite corniche. C'est rageant mais ainsi sont les lois de la montagne.




Nous redescendons en faisant des glissades dans la neiges et en admirant la merveilleuse flore spécifique des sols volcaniques.




Quelques photos souvenirs devant le volcan, un gros câlin à un Araucaria millénaire et me voilà prêt à repartir (à regret) pour Santiago !



Pour terminer, merci mille fois Emilie. Tu as été la meilleure des guides ! Merci d'avoir partagé avec moi ta passion pour ces paysages et leurs habitants !

lundi 3 mai 2010

6 jours en Araucanie (1ère partie)

Voici la première partie du récit de mon séjour en Araucanie chez Emilie.

Jeudi 22 avril - Après une courte nuit, je me réveille dans le car. La campagne est givrée et depuis ma fenêtre, j'aperçois le sommet d'un volcan enneigé. (Serait-ce le Llaima ?)

 

Passé un long tunnel de plus de 4 km, j'arrive à Lonquimay petite bourgade de 10000 habitants où Emilie loue un petit gite en cours d'aménagement. Le propriétaire est guide de montagne et d'écotourisme et tient un restaurant récemment ouvert. L'Après-midi, elle me conduit en moto jusqu'à un belvédère. La vue sur le volcan Lonquimay est superbe, la végétation impressionnante, les couleurs d'automne magnifiques... Pour ce premier contact avec l'Araucanie, je suis ébloui !



Le soir, nous grillons quelques pignons d'Araucaria et prenons un petit maté autour du poêle ...

 

Plus tard, nous sommes invités à la maison de la culture pour célébrer le jour du Livre avec, au programme, lectures de poèmes par des poètes locaux et musique en vivo. On me propose de jouer, je me lance et chante 3 petites chansons apparemment bien appréciées. 'Je suis maladroit' reste une valeur sûre :




Vendredi 22 avril - Le matin, je pars seul à la découverte des prairies humides à proximité de Lonquimay puis en fin d'après-midi, avec Emilie, nous partons plus loin explorer une ancienne voie ferrée. J'ai beaucoup aimé capter la lumière changeante de cette très belle vallée dont les versants boisés d'espèces natives échappent encore aux plantations massives de pins.



Samedi 23 avril - Nous partons vers la communauté Pehuenche de Quinquen où une famille amie d'Emilie nous accueillera pour le WE. Les Pehuenches sont un peuple indigène faisant partie des Mapuches. Ils devaient une grande part de leur subsistance à la récolte du pignon d'Araucaria (Pehuen en mapudungun la langue des Mapuches). La tradition se poursuit encore aujourd'hui...

Nous sommes d'abord accueilli dans la cabane qui sert à la famille à fumer la viande de mouton pour qu'elle puisse être conservée et consommée pendant l'hiver.



C'est une famille très sympathique qui compte 4 enfants entre 8 mois et 22 ans (!)... Nous partons nous promener jusqu'à un lac avec Maria-Jose la fille de 12 ans. Encore une fois les couleurs d'automne dans le soleil couchant sont très belles. Un ponton donne au paysage un air de jardin japonais. La partie des berges restée à l'ombre est encore gelée. Nous goutons quelques baies délicieuses qui laissent la langue violette.



Le soir s'improvise une veillée autour du poêle à la lumière de la lampe à gaz. Père et fils nous font l'honneur de chanter deux chansons en Mapudungun et de nous laisser les enregistrer...






(La suite demain !)